Ajout du 15 février 2013
Réaction très créative des Femen au cadeau de St Valentin du Projet Apache.
Réaction de Jean-Marie Le Pen
Ces femelles qui s’exhibent ainsi, pourquoi portent-elles des slips ? Quand on provoque par la nudité, on va jusqu’au bout. Cette réserve me parait très rétrograde et presque fascisante.
http://www.youtube.com/watch?v=Ivc4RSAFGCQ#t=13m00s
En guise de Saint Valentin, 6 militants de Génération identitaire sont venus visiter le Lavoir moderne, siège des FEMEN, hier soir. Pour déposer des fleurs et un petit mot « La galanterie n’est pas une obsession ». Façon de dire : nous ne serons pas toujours aussi courtois à l’avenir… L’un des responsables du Lavoir qui les a suivi pour les prendre en photo a été molesté.
A ceux qui ne comprennent toujours pas la différence entre envahir le toit d’une Mosquée au nom de l’identité en déployant une banderole se référant à Charles Martel, et mener des actions seins nus au nom du droit des femmes contre toutes les religions, il est vraiment temps d’apprendre à faire la différence entre blasphème et racisme, comme au moment des caricatures sur Mahomet…
NDLR : Contrairement à ce que raconte Fourest, personne n’a été molesté.
Après leur interpellation à Notre-Dame, Les Femen ont été relâchées dans la foulée, sans garde à vue alors que les faits sont punissables.
Une fois évacuées, les huit activistes – une Ukrainienne et sept Françaises – ont été conduites au commissariat «simplement pour la forme», confirme une source de la Préfecture de police de Paris. «Elles ont été relâchées dans la foulée, sans garde à vue».
Mgr Patrick Jacquin, le recteur de la cathédrale, n’hésite pas à reprendre l’interrogation qui s’empare de l’opinion: «Pensez-vous que si cela s’était passé dans une mosquée, il y aurait eu une telle désinvolture dans la manière de les appréhender?, relève-t-il. D’ailleurs, notez qu’elles ne s’attaquent jamais aux mosquées, et pour cause, elles seraient pendues!».
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Addendum 14/02/13 :
– Caroline Fourest au secours des Femen :
“À voir le déluge de réactions outrées, voire de vierges effarouchées, qui pleut à droite comme à gauche, on se dit que cet esprit frondeur reste décidément nécessaire, même dans notre pays. (…)
Nous avons plus que jamais besoin de blasphémateurs. Qu’ils se nomment Charlie Hebdo, Taslima Nasreen ou FEMEN. (…)”
Caroline Fourest, Hufftington Post
“Si cela s’était passé chez nos frères musulmans ou juifs, le retentissement médiatique et politique aurait été beaucoup plus important et imminent.”
Monseigneur Patrick Jacquin, recteur de Notre-Dame de Paris, Metro
Notre-Dame de Paris porte plainte contre les Femen après que huit activistes de ce mouvement féministe aient profané la cathédrale mardi soir. […]
Les huit activistes – une Ukrainienne et sept Françaises – ont été évacuées par le service d’ordre de la cathédrale et ont été conduites au commissariat du quartier pour vérification d’identité.
Si le désordre et le trouble causés ont scandalisé les autorités de la cathédrale, ce sont surtout les violences envers le personnel de sécurité qui ont été jugées inacceptables. «Les gardiens ont pris des coups de pied», s’indigne-t-on à l’archevêché de Paris. L’un des agents malmené a eu «une épaule démolie, il est en incapacité», précise le recteur de la cathédrale, Monseigneur Patrick Jacquin. Un autre surveillant a fait un malaise et a dû être pris en charge par les pompiers. «Ce commando inqualifiable a été d’une violence inouïe, reprend Mgr Jacquin, les enfants qui étaient là ont été extrêmement choqués».
C’est la raison pour laquelle le directeur des services généraux de la cathédrale a déposé deux plaintes auprès de la police dès mardi soir, l’une pour «coups et blessures», l’autre pour «profanation d’un espace cultuel» et «profanation d’objets sacrés». Une cloche notamment, «la cloche Marcel», a reçu des coups «qui ont fait sauté la feuille d’or», déplore le recteur de la cathédrale qui compte bien obtenir réparation du «préjudice». […]
Le Figaro (Merci à Nico le Viennois)
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Addendum 13/02/13
Marine Le Pen dénonce “l’ignoble et lâche provocation des Femen.”
Que les Femen qui ont installé à Paris un « centre d’entraînement » pour « un nouveau féminisme », aillent s’exercer en Arabie Saoudite, où un prédicateur préconise de voiler intégralement les fillettes à partir de l’âge de deux ans ou encore au Nigéria, où les sénateurs ont adopté un projet de loi prévoyant « une peine de 10 ans de prison pour toute personne qui directement ou indirectement rend publique une relation amoureuse avec une personne de même sexe »… – Marine Le Pen
Merci à BAYGON
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“Une provocation stupide”. C’est ainsi que le député socialiste Carlos Da Silva qualifie la médiatique action des Femen.
[…]
Les sénateurs de Paris Yves Pozzo di Borgo (UDI) et Pierre Charon (UMP) ont aussi fait part de leur indignation, dénonçant la “provocation” des féministes et jugeant “incompréhensible” qu’elles ne “soient pas empêchées d’agir”.
Le Lab
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Dans la soirée, le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a condamné cette action. “C’est avec tristesse que j’apprends la provocation inopportune et déplacée à laquelle plusieurs militantes du groupe Femen se sont livrées à l’intérieur de Notre-Dame”, a déclaré l’élu PS dans un communiqué. “Je réprouve un acte qui caricature le beau combat pour l’égalité femmes-hommes et choque inutilement de nombreux croyants”, a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a fait part “de sa consternation face aux agissements des neuf membres du groupe Femen, condammant “une provocation inutile” et témoignant “de son soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste grossier.” “Si la laïcité permet à chacun de croire ou de ne pas croire en toute liberté, la République entend, dans le même temps, garantir à tous les croyants de pouvoir pratiquer leur religion dans la dignité et le respect mutuel”, a-t-il ajouté.
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(…) Mais c’est la première fois qu’elles agissent à l’intérieur d’un lieu religieux aussi symbolique. Une à une, elles se sont inflitrées discrètement dans l’édifice avant de se déshabiller et de s’en prendre aux nouvelles cloches, exposées pour quelques mois au public.
L’événement a été filmé par des journalistes, mais aussi des dizaines de touristes, stupéfaits d’une telle apparition. Pour les Femen, qui se réclament d’un athéïsme radical, l’action est dans leur logique idéologique : symbolique, médiatique et même violente. Comme lors de la manif contre le mariage gay de novembre – où des membres du GUD n’avaient pas hésité à donner du coup de poing – certains employés du service d’ordre de Notre-Dame, débordés et en petit nombre, n’ont pas été des plus tendres. Des claques, quelques coups, des insultes. A la fin de la manifestation, une Femen exhibait à toutes les caméras ses dents ensanglantées.
«Salopes», «elles sont folles», «c’est une honte», les réactions des visiteurs étaient majoritairement hostiles contre ce qu’ils considéraient comme une atteinte à la cathédrale. «On a pas d’armes, on n’attaque personne», s’est défendue Julia, l’une des Femen. «On est pacifique, on vient seins nus et on voit très bien comment ces gens sont capables de réagir», a-t-elle ajouté. Et d’espérer : «La religion et les institutions religieuses sont un problème, et nous aimerions voir leurs mentalités changer.» Pas certain qu’une telle action permette d’ouvrir le dialogue entre le mouvement féministe et les catholiques. (…)
Libération
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Huit féministes du mouvement Femen se sont mises seins nus ce matin dans la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour “fêter le départ du pape” Benoît XVI.
Entrées dans le flot des touristes, les huit jeunes femmes portaient de longs manteaux qu’elles ont ôtés à proximité de trois des neuf nouvelles cloches provisoirement déposées dans la nef.
Elles les ont fait tinter avec des morceaux de bois, criant en anglais “Pope no more” (“Plus de pape”, ndlr). Sur le torse et le dos, elles avaient inscrit des slogans au feutre comme “No homophobe”, “Crise de la foi”, “Bye bye Benoît!”. […]
Le Figaro
Merci à Vandenberghe