(court extrait)
S’ils sont là, c’est qu’ils l’ont voulu. Là, ce n’est pas la prison, mais le placement à l’extérieur. Mehdi (le prénom a été changé) et Anthony ont été condamnés à huit et deux ans d’incarcération pour de multiples faits de petite délinquance.
Aujourd’hui, ils font partie de la vingtaine de détenus accueillis par l’association Aprémis pour purger la fin de leur peine.
La palette des aménagements est large : libération conditionnelle, semi-liberté, placement sous surveillance électronique, placement à l’extérieur… (…)
Souvent perçues comme une faveur, les alternatives à l’incarcération ont fait la preuve, dans plusieurs études, de leur efficacité contre la récidive.
(…) L’administration pénitentiaire verse 37 euros chaque jour par détenu, alors que “le coût de notre accompagnement est de 60 euros, sans compter le coût de nos chantiers d’insertion”.
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