Ajout du 21 février 2013
Depuis mardi 19 février, les 12 enfants roms qui étaient scolarisés dans une classe séparée de l’établissement scolaire à Ris-orangis, vont enfin intégrer les locaux de l’école. Amnesty International et beaucoup d’autres associations s’inquiétaient de la création de cette classe à caractère discriminatoire et sont intervenus auprès du Maire de Ris-Orangis afin d’y mettre un terme.
La situation de 12 enfants Roms scolarisés à Ris Orangis dans une salle attenante à un gymnase, en dehors de l’école, était préoccupante dans la mesure où ils n’avaient pas de contacts avec les autres élèves. Cette pratique, dés lors qu’elle ne peut être objectivement et raisonnablement justifiée, constitue un traitement discriminatoire.
Rappelons que le Comité européen des droits sociaux du Conseil de l’Europe a condamné la France pour la quatrième fois en raison de sa politique à l’égard des Roms dans une décision rendue publique le 21 janvier 2013.
source
——–ci dessous article du 25 janvier 2013 ————
Le maire PS de la ville (Ris-Orangis), Stéphane Raffalli, leur a refusé l’inscription dans les écoles de la ville au début de l’année scolaire, comme il en a pourtant l’obligation. Après l’occupation de la mairie par des associations de soutiens aux Roms et des familles début janvier, il a fini par proposer la solution du gymnase, avec l’aval de l’inspection d’académie.
Une solution jugée «honteuse et scandaleuse» par les associations de soutiens aux familles roms, syndicats enseignants et élus Front de Gauche qui manifestaient hier devant la préfecture de l’Essonne, dénonçant la mise en place d’une «classe ghetto» et réclamant au Préfet d’imposer la scolarisation dans de vraies écoles de ces enfants. […]
Merci à Lilib