« C’est une affaire criminelle sordide. Un viol extrêmement violent », commente le procureur de la République alors qu’un étudiant de 21 ans vient d’être interpellé et mis en détention, confondu par ses empreintes génétiques. Placé en garde à vue, il a avoué les faits. Il est déjà accusé d’un viol en 2011 mais son cas n’a pas encore été jugé.
Les faits remontent au dimanche 13 janvier au petit matin, une jeune doctorante en science de 23 ans rentre chez elle après une soirée. Sur son chemin, un jeune homme de 21 ans l’interpelle, essaye d’engager la discussion. Par courtoisie, elle répond puis s’éloigne. L’angevin, la suit, l’agrippe, la jette sur une voiture et lui donne des coups. La jeune femme s’effondre sur le sol, les voisins n’entendent rien. Il la viole, puis recouvre son visage de matière fécale. Le calvaire sera interrompu par la sonnerie du téléphone de la victime, qui fera fuir l’agresseur. (…)
Déjà fiché dans le registre national des empreintes génétiques, les enquêteurs ont pu l’identifier. Mardi, il ont interpellé un jeune angevin actuellement en BTS au lycée technique de la Baronnerie. « Il a tout expliqué en détails, précise son avocat, Maître Alain Fouquet. Et c’est inhabituel » Toujours selon Me Fouquet, le jeune homme avouerait « être emporté par un sentiment de haine dont il n’arrive pas à identifier l’objet »
En 2011, à Saint Nazaire une jeune femme avait déjà porté plainte pour viol contre le jeune angevin. Mais la « justice a tardé à juger le dossier et ne s’est toujours pas prononcée », déplore Me Fouquet.
(…) Le Figaro
Merci à ranelagh et Joe Arpaio