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Les armuriers voient passer chaque jour des dizaines d’étudiantes venues s’équiper de bombes de défense. La psychose du « serial violeur » commence à s’installer.

« J’ai acheté une bombe au poivre à ma fille à cause du violeur du 8e arrondissement. C’est elle qui me l’a demandé », lâche Antoinette, une habitante de la rue Lacassagne, dans le 3e arrondissement de Lyon. « Ma fille est étudiante en 2e année de Lettres modernes à l’université Lyon 3. Beaucoup de ses copines se sont équipées. Je lui ai conseillé de l’avoir toujours dans son sac et de l’avoir à porté de main le soir », explique cette maman.

Depuis plusieurs semaines, le « serial violeur » de Lyon 8e affole le milieu étudiant lyonnais. Il ne se passe pas un jour sans qu’une nouvelle rumeur apparaisse sur les réseaux sociaux. Face à la peur, de nombreuses étudiantes ont décidé d’agir. Et beaucoup ont franchi la porte d’un armurier.

« C’est le défilé des étudiantes. Je vends une quinzaine de bombes de défense par jour », explique Cédric Gaggiano, armurier professionnel à Bron. Situé avenue Camille-Rousset, à deux pas de la ligne de tramway T2, c’est l’armurier le plus proche de Grange-Blanche. Et depuis plusieurs jours, il n’arrête pas : « En une semaine, j’ai vendu autant de bombes de défense qu’en un mois normal », commente-t-il. […]

Le Progrès

Merci à cerisecerise69

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