Le député libéral de la fédération Wallonie-Bruxelles, Alain Destexhe, du Mouvement réformateur (MR) a déposé ce mercredi au parlement bruxellois, une proposition d’ordonnance co-signée par le député-bourgmestre de Koekelberg Philippe Pivin, destinée à barrer la route aux extrémistes musulmans sur l’échiquier politique et à limiter l’accès des extrémistes musulmans à une série de fonctions au sein des communes.
J’ai l’impression que certains n’ont pas compris qu’il fallait assimiler ce comportement à l’extrême-droite et qu’il fallait l’entourer d’un cordon sanitaire.
«Les gens du parti Islam ne veulent pas de la mixité dans les transports en commun et dans certains lieux publics. Ils prônent le mariage à partir de 12 ans et le port du voile dès cet âge en se basant sur la loi coranique. L’élu du parti Islam a refusé de serrer la main à la bourgmestre de Molenbeek Françoise Schepmans. […]», a commenté Alain Destexhe.
Le député a rappelé que la Cour européenne des Droits de l’Homme avait affirmé de façon explicite l’incompatibilité de la Charia avec les droits et libertés consacrés par la Convention européenne des Droits de l’Homme.
Le texte que les deux élus libéraux ont déposé mercredi au parlement est ouvert à la signature de députés d’autres formations. Il prend appui sur la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme, sur la loi contre le racisme et la xénophobie, ainsi que sur celle tendant à réprimer la négation, voire la minimisation du génocide juif pour empêcher les élus des partis dont le programme serait incompatible avec ces textes, de présider le conseil communal, et de siéger dans les organismes paracommunaux, ainsi que dans les régies communales autonomes.
Le Soir