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Sa vitrine est victime de dégradations, tags, injures, crachats… La gérante est en colère.

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« Tous les jours, dès que j’arrive dans la rue, je me demande ce que je vais encore trouver sur ma vitrine. » Hélène Le Mestre, la gérante de la librairie Saint-Germain, spécialisé dans les ouvrages religieux et les icônes et située 6, rue Nationale, à deux pas du Parlement, est en colère. « Ma vitrine a encore été cassée dans la nuit de vendredi à samedi. Cela s’était déjà produit en août. Résultat, j’ai passé deux heures samedi au commissariat. Je perds énormément de temps avec ça. »

À chaque fois, les vandales ne volent rien. « C’est pour casser », déplore Hélène Le Mestre. La gérante explique être victime de dégradations régulières : tags, injures, crachats… « A un moment donné, quelqu’un venait uriner sur la serrure toutes les nuits. Et il y a deux mois, des personnes se sont amusées à vider un extincteur sur les carreaux. On a passé deux heures à nettoyer. Si ça continue, le bois ne résistera pas : c’est une vieille vitrine. »

Ces dégradations sont-elles en rapport avec le caractère religieux du commerce ? « Je ne sais pas », avoue la gérante. [….]

Ouest France

Merci à Zizanion

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