En un demi-siècle, les prestations familiales ont diminué de près de 70% pour les familles avec trois enfants. Il faudrait que ces prestations atteignent 5% du PIB contre 3% aujourd’hui, ce qui est à comparer aux plus de 20% du PIB consacrés annuellement aux retraites et à la santé.
Les grands bénéficiaires de cette politique sont les populations d’origine immigrée qui emploient le terme « d’allocations braguette » et il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que leur taux de natalité soit supérieur à celui de leur pays d’origine, et en moyenne deux fois supérieur au taux de souche européenne. Le paradoxe, c’est que les allocations familiales censées enrayer à l’origine en 1945 l’insuffisance de la natalité française de souche européenne contribuent aujourd’hui à accentuer les déséquilibres démographiques en attirant les populations immigrées extra-européennes et en développant leur taux de natalité.