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La nouvelle donne : c’est ainsi qu’Alain Jakubowicz, président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) nomme les nouveaux combats de l’anti- racisme d’aujourd’hui. Nouvelles technologies, internationalisation, racisme anti-blanc ont reconfiguré le racisme ordinaire. La Licra veut s’adapter.
«C’est l’adaptation du combat antiraciste à l’évolution de la société. Les temps ont changé, les acteurs et les vecteurs ne sont plus les mêmes : nous ne sommes plus dans le monde qui a vu la montée du FN et la marche des Beurs». Il ajoute «Aujourd’hui nous devons combattre un antisémitisme lié à l’importation du conflit du Moyen-Orient se dissimulant sous le faux nez de l’antisionisme. Tout cela doit être pris en compte par les militants de l’antiracisme ».
Pour le président de la Licra, le combat antiraciste post-Seconde guerre mondiale, post-colonial, postmai 68 n’est plus actuel. «Nous avons été élevés avec l’idée que les minorités étaient consubstantiellement victimes et que les racistes et les antisémites étaient blancs, chrétiens et de droite. Tout ça a complètement explosé» dixit Jakubowicz, qui ajoute : «Aujourd’hui le racisme et l’antisémitisme sévissent à droite et gauche, à l’extrême droite et à l’extrême gauche. Le racisme n’a ni couleur de peau, ni religion».

Le vocable de racisme anti-blanc n’est pas adapté, presque impropre selon Alain Jakubowicz. «On travaille à trouver le bon terme» dit-il.

«On ne peut néanmoins ignorer que ce racisme anti-blanc n’a pas les mêmes conséquences que le racisme subi par les minorités«» précise-t-il. «Car il n’entraîne pas de discriminations, que cela soit pour accéder à un travail, à un logement, ou entrer en boîte de nuit. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas le prendre en compte ajoute-t-il, car les victimes, elles, portent les mêmes blessures». […] Licra/Actualités Juives

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