Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) propose, dans un entretien accordé samedi aux journaux de SudPresse, des conditions à la subsidiation du culte musulman. Il suggère ainsi une formation des imams présents chez nous et un contrôle de leurs messages tout en soulignant qu’il «reste convaincu qu’un très grand nombre de pratiquants chez nous sont des modérés».
Didier Reynders constate qu’«au lieu de construire un islam modéré sur notre territoire, on voit apparaître des imams et des formateurs qui sont plutôt fondamentalistes, qui sont salafistes ou viennent de mouvements très durs».
Didier Reynders évoque d’abord le fait que des dirigeants de pays arabes lui rapportent la présence de ressortissants belges dans les mouvements radicaux et fondamentalistes de leurs pays. […]
Outre la vérification des formations, le vice-Premier ministre suggère un contrôle des messages diffusés. «Nous n’avons pas à juger de leur contenu religieux. Mais quand ils comportent des éléments contraires à l’ordre public, des appels à la violence ou à des violations des droits humains, il n’y a pas de raison qu’on les laisse se développer», conclut-il.
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