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La mort de deux policiers sur le périphérique parisien réveille les divergences de vues entre les deux ministres stars du gouvernement Ayrault.
Le gouvernement continue son numéro d’équilibriste, Valls et Taubira tirant chacun sur un bout de la corde, mais les mises en scène des deux ministres ne dupent plus personne. À Marseille en septembre, ou en Corse deux mois plus tard, ils s’affichaient ensemble pour réaffirmer l’engagement de l’État contre la criminalité organisée. Mais il aura fallu la mort de deux policiers, la semaine dernière sur le périphérique parisien, pour que les voix de la garde des Sceaux et du “premier flic de France” se fassent à nouveau discordantes. La raison : une animosité de plus en plus virulente entre magistrats et policiers, ces derniers affirmant ne plus être respectés sur le terrain.
Au lendemain de la mort des policiers Boris Voelckel et Cyril Genest, percutés par un chauffard le 21 février, Manuel Valls appelle à une justice “sévère, impitoyable”. Les policiers, tous syndicats confondus, s’insurgent eux aussi. Le syndicat Alliance police nationale, dans un communiqué, dénonce “l’impunité qui règne chez les délinquants”. Avant que la colère des policiers ne se mue en une véritable critique de la politique pénale de Christiane Taubira. À quoi sert le travail des policiers s’il est admis que les délinquants “n’iront pas en prison ou qu’ils seront, d’emblée, peu ou pas sanctionnés ?” s’interrogent les policiers. (…)
Le Point

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