Sept hommes qui ont cambriolé une bijouterie ont été condamnés à mort et devront faire face pour certains à un peloton d’exécution et pour d’autres à la mort par crucifixion.
Le principal accusé, Sarhan al-Mashayeh, sera lui crucifié pendant trois jours et les six autres devront faire face à un peloton d’exécution
Ils devaient en principe être exécutés aujourd’hui mais la famille royale d’Arabie Saoudite a reporté les exécutions d’une semaine en raison d’un tollé d’associations des droits de l’homme.
Samedi dernier, le roi saoudien Abdallah a bel et bien bien ratifié les condamnations à mort et a envoyé les sept accusés dans la ville d’Agha. Les autorités pénales sont prêtes aujourd’hui pour les exécutions et en ont également déterminé les méthodes.
L’Arabie Saoudite suit une interprétation très stricte de la charia islamique en vertu de laquelle les personnes qui sont reconnues coupables d’assassinat, de viol ou de vol à main armée peuvent être exécutées en général par le sabre (décapitation)
Les groupes de défense des droits de l’homme ont condamné les crucifixions dans le passé en particulier les cas dans lesquels les gens sont décapités, puis crucifiés.
En 2009, Amnesty International a condamné ces méthodes d’exécution comme étant “la forme ultime de châtiment cruel, inhumain et dégradant”
Human Rights Watch a quant à lui dans un communiqué envoyé lundi, demandé au roi Abdullah de suspendre les exécutions sine die.
«Il est grand temps pour les Saoudiens de cesser d’exécuter des mineurs délinquants et commencer à observer leurs obligations en vertu du droit international relatif aux droits humains.
Article (en anglais) dans :
Daily Mail