Le porte-parole du Comité national de défense des droits des chômeurs, Tahar Belabès, est formel.
Des jeunes du Sud algérien sont récemment partis combattre au Mali.
La colère, le chômage et la détresse les aurait poussé au Djihad. Tahar Belabès, le porte-parole du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC), en est convaincu. De jeunes Algériens partiraient combattre au Nord-Mali. « Je connais des personnes, de Ouargla et d’autres régions du Sud, qui sont parties au Mali, après le déclenchement de la guerre, pour participer aux combats », a-t-il affirmé au quotidien électronique Tout Sur l’Algérie.
Révoltés contre le pouvoir algérien, les jeunes du Sud, en proie à des difficultés sociales, exprimeraient leur colère en rejoignant les groupes armés et de contrebande au Mali selon le porte-parole du CNDDC
Selon Lies Boukraa, le directeur général du Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme (CAERT), basé à Alger, « des jeunes venus de différents pays du Maghreb combattent (…) en Syrie » (Magharebia.com). Pourquoi pas au Mali, un pays voisin ?
En marginalisant sa politique économique dans certaines régions du Sud, l’Algérie contribue-t-elle à forger sa jeunesse au djihadisme ?[…]
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