Des heurts ont éclaté jeudi entre des salariés de Goodyear et les forces de l’ordre devant le siège français du fabricant américain de pneumatiques en région parisienne, où se tenait un nouveau comité d’entreprise consacré au plan de fermeture du site d’Amiens-Nord.
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«Je peux comprendre et entendre la colère et le désarroi, mais la violence est inacceptable dans une démocratie», a-t-il déclaré.
«C’est la manifestation la plus violente» contre les forces de l’ordre «qu’on ait eue à Paris depuis au moins quatre ou cinq ans», a assuré la préfecture de police de Paris.
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Le Figaro
Plusieurs centaines de salariés s’étaient rassemblés devant le siège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), où les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène en réponse à des tirs de projectiles. Des pneus ont également été brûlés par les manifestants.
Dix-neuf policiers ont été blessés dans les affrontements et cinq d’entre eux ont été hospitalisés, a-t-on appris auprès de la préfecture de police de Paris.
«Nous avons voté quatre délibérations à la majorité des membres du CCE, a annoncé Mickaël Wamen, délégué syndical CGT, majoritaire à Amiens-Nord. La direction de Goodyear aujourd’hui déchante car ces délibérations vont nous permettre d’aller en justice dès la fin de la semaine pour mettre un terme définitif à ce projet de restructuration. »
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