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Ni le cabinet Foley Hoag, ni ses compères lobbyistes à la solde de l’Algérie et du Polisario, ni la cinéaste bolivienne Violeta Ayala et son collègue australien Dan Fallshaw, ne pouvaient imaginer le danger auquel seraient exposées deux femmes sahraouies noires, après la diffusion du film documentaire’’ Stolen’’ tourné dans les camps de Tindouf.
« Stolen », un documentaire sorti en 2009, réalisé par la Bolivienne Violeta Ayala et l’Australien Dan Fallshaw, a été diffusé, dans la soirée du mardi 26 février, par la chaîne de télévision américaine World Channel.

Le film relate les conditions de vie des réfugiés dans les camps de Tindouf, en Algérie, et révèle que certains d’entre eux sont victimes d’«un esclavage moderne».

Le documentaire devait, initialement, être diffusé le 5 février par la même chaîne, mais cette dernière a décidé de le reporter en raison de la polémique qui l’a entouré depuis sa première projection au Festival international du film de Toronto, en 2009, rapporte le site spécialisé Indiewire.com.
En effet, Fatim et sa sœur Leila, principaux personnages avaient rencontré la Bolivienne et l’Australien, alors que ces derniers  s’étaient rendus dans les camps  du Polisario pour réaliser un film sur la situation humanitaire dans ces camps. Fatim leur ayant expliqué leur condition inhumaine et l’esclavage qu’elles subissaient, sa sœur, elle et des milliers d’autres Sahraouis noirs, ils décidèrent de se pencher sur ces cas et de réaliser un film sur cet esclavagisme ignoré de la communauté internationale et béni par la classe dirigeante du Polisario et le gouvernement d’Alger. Ces camps qui, selon les témoignages des deux femmes sahraouies, seraient divisés en deux, l’un pour les Noirs de peau et l’autre pour les Blancs, les «Baydanes».

Les Noirs n’ont pas les mêmes droits que leurs maîtres, les Blancs. Ils étaient toujours des esclaves. Ils n’avaient pas le droit de décider avec qui ils allaient se marier; ils savaient que leurs enfants pouvaient être enlevés et n’avaient pas non plus de prise sur leur destin. (…)

Libération.ma

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