Addendum 12/03/13
Les voisins de Y.M, le présumé apprenti terroriste de Marignane, avaient signalé à la police des agissements inquiétants de la part du jeune homme àgé de 21 ans. Pas moins de 14 plaintes avaient été déposées.
Tirs de coups de feux, exhibitions de drapeaux “jihadistes”, port de vêtement avec des inscriptions insultantes envers la France, Y.M. était loin de se faire discret dans le quartier. Le procureur de la république de Paris a d’ailleurs précisé qu’Y.M n’avait pas le profil-type du “jhihadiste” radicalisé qui en général applique ce qu’on appelle la “Takkia” qui consiste à dissimuler la pratique d’une religion.
(…) France 3 Provence-Alpes
Les trois hommes arrêtés jeudi et vendredi à Marignane, tous trois de nationalité française, ont été mis en examen lundi pour leur participation à un groupe djihadiste présumé qui était en mesure de commettre un attentat, a-t-on indiqué mardi de source judiciaire.
Si le premier a été écroué, le débat sur le placement en détention provisoire du deuxième a été différé à jeudi. Le juge des libertés et de la détention a cependant décidé de libérer sous contrôle judiciaire le troisième suspect, un prothésiste dentaire né en 1986 qui avait été présenté par le parquet comme le “chimiste” de la bande.
Le parquet, qui demandait la détention pour les trois, a fait appel de ce contrôle judiciaire.
Le Monde
11/03/13
Deux jeunes gens de 18 et 20 ans au profil incertain mais qualifiés de “potentiellement dangereux” ont été interpellés ce matin à Marignane (Bouches-du-Rhône) par la police antiterroriste. Ils étaient “prêts à passer à l’action et à se procurer et fabriquer des explosifs“.
Addendum 11 03 : Le groupuscule islamiste démantelé à Marignane (Bouches-du-Rhône), jeudi dernier, s’apprêtait à frapper la France de manière imminente.
Lors d’une conférence de presse tenue lundi au palais de justice de Paris, le procureur de la République, François Molins, a révélé que les individus interpellés allaient «commettre, à très court terme, probablement dans les jours à venir, un attentat à la bombe sur le sol français».
Lors de leur garde à vue, les suspects n’ont livré aucune précision, expliquant juste avoir acquis un tel arsenal explosif en raison de leur «intérêt pour la chimie».
«Un véritable laboratoire de confection d’engins explosifs improvisé», a résumé François Molins. Les artificiers du laboratoire central de la police de Marseille ont estimé que 150 kilos de ce mélange «auraient pu conduire à des dégâts considérables, sur un rayon de plusieurs centaines de mètres».
Le Figaro (Merci à Zatch et Stormisbrewing)
La police avait été alertée la semaine dernière car un des deux hommes avait installé un drapeau supposé islamiste au-dessus de sa maison
Les suspects qui ont été placés en garde à vue, et chez qui des perquisitions ont été menées toute la matinée, ont été arrêtés à l’aube par les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), qui les avait repérés sur Internet.
Mises en scène djihadistes sur Facebook
Leur “dangerosité” a amené les policiers de la DCRI à “intervenir rapidement”, a dit la source, aidés du Raid, l’unité délite de la police, en raison de ces éléments et de la possibilité qu’il y ait des explosifs chez eux.
Lire la suite sur La Provence
(Merci à Pythéas)