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Un peu moins de cinq mois après son élection à la tête du Parti socialiste, voilà déjà Harlem Désir contraint de rendre des comptes à ses camarades. En cause : des critiques, de plus en plus nombreuses, venues d’élus et de responsables du PS. Signataire d’une motion qui a réuni 5% des voix au congrès de Toulouse en octobre, Gaëtan Gorce a le premier ouvert le feu, jugeant “catastrophique” et “contre-productive” l’action du Parti socialiste, dans une interview au Figaro (article payant). “Le premier secrétaire est en permanence à contretemps : il n’est pas là quand nous en aurions besoin et inversement”, tacle le sénateur de la Nièvre.

Sans surprise, il a pu compter sur le soutien du député parisien Jean-Christophe Cambadélis, qui a longtemps espéré prendre la tête du PS avant de se faire voler la vedette par Harlem Désir. Je trouve que le Parti socialiste n’est pas à la hauteur du combat”, déplore-t-il sur Canal+, regrettant que Désir n’ait pas lancé une “campagne nationale d’explication” de l’action du gouvernement. “Notre parti doit être plus offensif”, estime dans Le Monde (article payant) le jeune député Gwendal Rouillard, un proche du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui presse Harlem Désir de “s’affirmer”.

(…) France TV

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