La directrice générale du FMI Christine Lagarde a appelé mercredi Alger au développement des investissements directs étrangers (IDE) sans la règle de participation des 49/51, lors d’une visite de trois jours dans la capitale algérienne.
“Je ne suis pas personnellement convaincue de la nécessité d’avoir un actionnariat partagé entre des investisseurs publics algériens et des investisseurs directs étrangers“, a déclaré Mme Lagarde lors d’une conférence de presse au second jour de sa visite à Alger.
“C’est une décision de souveraineté qu’il appartient aux autorités algériennes de prendre“, a-t-elle toutefois ajouté.
Face à la crise mondiale, l’économie algérienne se porte bien et, selon elle, “la croissance devrait rester vigoureuse entre 3 et 3,5% durant les prochaines années”.
Interrogée sur une nouvelle demande de prêt que le FMI adresserait à Alger l’occasion de sa visite, elle a indiqué qu’elle était “simplement venue remercier les autorités” pour les 5 milliards de dollars déjà accordés à l’institution monétaire il y a quelques mois.
“Nous nous contentons d’observer ce qui se passe ailleurs dans le monde et il y a très peu de pays à ce jour qui maintiennent une règle de 49/51 tous secteurs confondus“, a-t-elle souligné, indiquant que c’était ce qui pouvait être apporté “comme élément de comparaison aux autorités algériennes“.
“J’espère vivement que les autorités algériennes puissent témoigner au plus haut niveau de l’intérêt pour les IDE“, a encore indiqué la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI).
Pour Mme Lagarde, “la dynamisation du secteur privé est nécessaire pour promouvoir une croissance solidaire et réduire le chômage“, qui touche la jeunesse et les femmes essentiellement, a-t-elle dit, et cela par le truchement de “réformes structurelles“.
A l’heure actuelle, l’essentiel des gros investissements de développement du pays sont assurés par le secteur public, désireux de s’associer avec l’étranger.
Quant au chômage, il touche environ 10% de la population en Algérie, mais 21% des jeunes, selon le FMI.
Ce chômage et l’inflation (qui a atteint 8,9% en 2012) doivent être jugulés, a-t-elle dit, indiquant cependant que, malgré ces défis, l’Algérie avait “un potentiel de croissance important“.
Face à la crise mondiale, l’économie algérienne se porte bien et, selon elle, “la croissance devrait rester vigoureuse entre 3 et 3,5% durant les prochaines années“.
Interrogée sur une nouvelle demande de prêt que le FMI adresserait à Alger l’occasion de sa visite, elle a indiqué qu’elle était “simplement venue remercier les autorités” pour les 5 milliards de dollars déjà accordés à l’institution monétaire il y a quelques mois.
Mme Lagarde, qui a été reçue par les plus hautes autorités dont le président Abdelaziz Bouteflika, son Premier Ministre Abdelmalek Sellal et les grands argentiers de l’Etat, devrait achever sa visite jeudi.