Un tel cloaque ne peut se nettoyer avec une compagnie de CRS en plus, ou même deux. Il faut à Marseille un véritable appareil de renseignement criminel. Il faut pouvoir disposer pour toute l’aire marseillaise d’un diagnostic précis : qui sont les voyous ? Que font-ils ? Où sont ils ?
La suite est simple et le travail policier classique y suffit amplement. En matière de sécurité publique, la métaphore militaire est rarement pertinente – les deux univers ont peu à voir. Mais songeons ici néanmoins pour conclure à la célèbre formule de Napoléon : “la guerre est un art simple et tout d’exécution”. Un diagnostic, un plan. Sa réalisation implacable – quel que soit le niveau. A la fin, Marseille, certes “culturelle”, mais surtout, pacifiée.
(…) Atlantico