Benyahia Lezzaz a été condamné hier par la cour d’assises des Yvelines pour le meurtre des retraités de Maurepas en septembre 2011. IL avait poignardé à mort Gilbert et Marie-Louise Michenaud, âgés de 72 et 77 ans avant de les voler et de prendre la fuite en Algérie. Il a continué à nier les faits.
A l’époque des faits, Lezzaz vient de se voir refuser sa régularisation par la préfecture. Il est sur le point d’être expulsé et ne peut accepter l’humiliation que représente un retour au pays sans un sou le jour de l’Aïd. «Il tue pour voler, tonne-t-elle. Il égorge les époux pour les faire taire.»
Voir l’interview du procureur (vidéo de septembre 2011) sur Fdesouche
Il avait sympathisé avec les victimes. Il les appelait Mamie et Papie.
L’avocat général Naïma Rudloff avait requis, hier matin, une peine de prison à perpétuité avec une période de vingt-deux ans de sûreté contre Benyahia Lezzaz. […]
En début de matinée, Lezzaz a enfin donné sa version des faits. Il a redit qu’il avait accompagné un ami, Boumediene, chez les Michenaud car ce dernier était intéressé par leur voiture. Il soutient qu’il est sorti fumer une cigarette avant de retrouver son compagnon de foyer dans le salon avec deux couteaux en mains avec à ses pieds les corps ensanglantés des retraités qu’il considérait «comme ses parents».
Pour le reste, le vol de la carte bancaire et son retour en France et ses aveux, il assure avoir agi par peur de son acolyte.
Une thèse balayée par l’avocate générale qui rappelle que, dans toutes ses versions successives et contradictoires, l’accusé a toujours prétendu dire la vérité. Pour la magistrate, ce dossier est un «crime crapuleux» , un massacre commis pour 2372 € d’achats et 520 € de retrait effectué avec la carte bancaire des victimes. […]
Le Parisien (Merci à Pitch)