Une méga mosquée dans une banlieue qui était à à 90% blanche il y a 30 ans et un apartheid poli divise la Grande-Bretagne.
– David Goodhart prétend qu’un nouveau patriotisme peut unir notre nation à nouveau.
– Les minorités ethniques atteindront 25% de la population d’ici 2020
– Goodhart déclare qu’une identité nationale sûre d’elle-même et inclusive peut émerger.
Samedi, le commentateur libéral David Goodhart a décrit le profond effet que l’immigration de masse a eu sur la cohésion sociale. Il a reconnu que pendant des décennies, les libéraux comme lui ne s’étaient pas rendu compte des ses implications. Aujourd’hui, pour terminer sa série il met en avant sa vision sur la façon dont une nouvelle « britannicité peut rassembler les communautés fracturées de la nation.
L’immigration à grande échelle a créé une Angleterre qui est incroyablement pleine de mystères et de mots étranges – comme je l’ai découvert un jour assis dans une énorme mosquée surmontée d’un minaret située dans une banlieue endormie de Londres au milieu de milliers d’hommes en tenue pachtoune, écoutant les paroles d’un homme âgé.
Mirza Masroor Ahmad n’est pas n’importe quel vieux prêcheur. Pour environ deux millions de musulmans d’une secte particulière, les Ahmadiyans, il est l’homme le plus saint de la planète.
La mosquée de Merton, qui domine le voisinage, a remplacé une usine d’embouteillage Express Dairies qui procurait aux habitants du coin quelques centaines d’emplois et un tas de bouteilles de lait, image d’un âge passé et plus homogène.
Ce symbolisme n’est pas perdu pour les résidents principalement blancs et âgés, qui, alors que je menais des recherches sur l’immigration de masse, ne semblaient pas adopter la diversité avec autant d’enthousiasme que les tenants du multiculturalisme pensent qu’ils le devraient.
Ceci n’a rien d’inhabituel. Grâce à une immigration extrêmement rapide, la Grande-Bretagne, se dirige vers une population de minorité ethnique qui devrait atteindre environ 25% à la fin de cette décennie.
Et à Merton, dans le Sud-Ouest de Londres, et dans de trop nombreux endroits semblables, une apartheid poli règne, un compromis, plutôt qu’une intégration. La population blanche s’est bon gré mal gré poussée pour laisser aux autres une place à table.
Depuis 1980, la population minoritaire est passé de 10 à plus de 50% aujourd’hui. Ses écoles primaires, qui étaient encore majoritairement blanches jusqu’à la date récente de 2003, sont maintenant à 64% composées de minorités ethniques. Le quartier est devenu, selon le jargon en vigueur « super-divers ».
Il n’y a pas de minorité dominante à Merton, ce qui permet d’atténuer l’aspect menaçant des changements, mais il n’existe guère non plus de preuves d’une vie commune. Londres n’est pas l’heureuse ville multiraciale, indifférente à la couleur, que beaucoup de personnes se plaisent à imaginer.
Vous pouvez voir ceci à l’oeuvre le week-end dans un petit parc près de la gare de Morden. Les jours de beau temps, l’endroit est habituellement plein mais divisé en lignes ethniques : de grands groupes de Pakistanaises pique-niquant avec leurs enfants, des Polonais buvant de la bière, de jeunes Indiens jouant au cricket, des Africains jouant au basketball.
Mais cette situation ne rend pas tout le monde heureux, quoi que puissent en dire les politiciens locaux. Pour de nombreux Blancs plus pauvres et plus âgés, il y a un sentiment de perte.
« Ça ne nous plait pas, mais nous n’avons pas beaucoup le choix, n’est-ce pas? » dit le propriétaire d’un salon de coiffure au sujet que représente la concurrence d’un coiffeur musulman qui s’est installé à deux portes de là.
Les classes ouvrières blanches sont celles qui s’en sortent le moins à Merton, comme dans des lieux semblables dans le pays. Ces gens se sont beaucoup marginalisés : ils votent rarement et de nombreux jeunes sont ce qu’on appelle des NEETS (ni au travail, ni à l’école ou en formation);
Pour beaucoup des Blancs qui sont restés alors que la personnalité du quartier changeait, la disparition des repères mentaux et physiques familiers sont arrivés trop vite, symbolisés par cette mosquée Ahmadiya géante d’une capacité d’accueil de 10.000 croyants (plus six mosquées plus petites dans la circonscription).
Les Ahmadiyans sont des immigrants modèles en de nombreux aspects. Ils prêchent une forme d’Islam oecuménique et sont reconnaissants d’avoir été accueillis dans ce pays. Ils ont même fait placarder des affiches de félicitations sur les bus de Londres à l’occasion du Jubilé de la Reine.
[…]Suite de la traduction de l’article du Daily Mail dans les commentaires…
(merci à JCoeur pour la traduction)