Pour Le Monde, une petite minorité agissante au sein de la «Manif pour tous» avait pour ambition de faire un «printemps français» pour forcer le gouvernement à abandonner la loi sur le mariage entre personnes de même sexe. Le quotidien en retrace la chronologie.
Il paraît donc assez clair qu’une petite partie des manifestants de dimanche 24 mars avait prévu de mener des actions, sinon illégales, du moins non prévues par l’organisation. Celle-ci, pourtant prévenue en amont des risques existants, n’a pas su les canaliser, ce qui a ouvert la voie à des débordements, qui sont heureusement restés sans gravité.
1/ Le rêve d’un «printemps français»
Cyril Brun, historien catholique et animateur d’un groupe baptisé «résistance éthique», qui appelait pendant la présidentielle à «faire barrage aux propositions socialistes», puis à «entrer en résistance», notamment dans la perspective des luttes à venir. […] Et l’idée se répand, dans la blogosphère d’extrême droite notamment.
2/ L’idée d’occuper les Champs-Elysées
Pendant que certains de leurs partisans rêvent à ce mouvement de révolte, les organisateurs de la “Manif pour tous” réfléchissent au déroulement de leur prochaine grande action. Alors que le projet de loi est voté à l’Assemblée, le 12 février, ils veulent frapper un grand coup. Et songent naturellement aux Champs-Elysées. […]
La suite sur Le Monde (Merci à Charles Martel)