La France a annoncé, ce lundi 25 mars, qu’elle va «simplifier» la délivrance des visas de circulation, valables entre six mois et cinq ans.
Dans le même esprit, un débat sans vote aura lieu en avril prochain au Parlement sur l’immigration professionnelle et l’accueil des étudiants.
Les ministres français de l’Intérieur et des Affaires étrangères «ont donné instruction au réseau diplomatique et consulaire d’améliorer, partout où cela est possible, le taux de délivrance des visas de court séjour, dit ‘de circulation’, ainsi que leur durée de validité», selon un communiqué conjoint.
Les visas de circulation permettent à leurs bénéficiaires de séjourner en France et dans l’espace Schengen 90 jours par période de six mois, sans avoir à demander un nouveau visa à chaque déplacement, a précisé le communiqué.
Les nouvelles mesures ciblent «les hommes d’affaires, les universitaires, les scientifiques, les artistes ou les touristes ayant la France comme destination privilégiée», selon le communiqué. Il s’agit de simplifier les procédures pour ceux qui «veulent créer des emplois, développer des échanges, participer à l’effort de recherche ou de création artistique», selon un engagement de campagne de François Hollande. En 2011, la France a délivré 1.947.251 visas de court séjour, dont 1.879.386 ordinaires et 67.865 officiels, selon les derniers chiffres officiels. Les ressortissants d’Algérie (137.051 visas) sont parmi les principaux bénéficiaires, après la Russie (302. 047), la Chine (217.070) et le Maroc (157.750).
Le précédent gouvernement de droite, avait, à l’inverse, envisagé de durcir la délivrance de ces visas de court séjour, considérés comme «un passeport pour la clandestinité».