Après la fusillade qui a fait un mort le 12 mars, Nanterre réaffirme l’utilité de ses agents de tranquillité.
A Nanterre, trente-trois agents tournent en continu (…) « Solution humaine » à la délinquance, ils sont dispersés sur quatre secteurs avec pour objectif de « réguler l’espace public » grâce à l’écoute des riverains.
Leurs missions s’étend de la dispute de voisinage aux dépôts d’épaves en passant par la sécurité aux sorties d’écoles et les regroupements dans les cités. (…)
« Cette stratégie marche, martèle la directrice de la tranquillité publique, Myriam Menegatti, qui parie sur des solutions de prévention. L’important, c’est d’être à l’écoute et d’être sur le terrain. »
« Les enfants nous préviennent des rendez-vous parfois donnés sur Facebook », confie Rachid, un agent.
« On n’est pas là pour punir. On n’en a pas le pouvoir, explique Philippe. Notre travail est d’apaiser les tensions” (…) Leur formation de médiateur ne les autorise pas à agir sur les affaires de trafic de stupéfiants et ils passent alors le relais aux forces de police,
Relire notre dossier Les « médiateurs de nuit »
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