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D’ici 20 à 30 ans, les personnes se disant sans religion pourraient être plus nombreuses que celles se revendiquant du catholicisme, selon l’institut de sondages CSA.

Dans une note d’analyse publiée cette semaine, l’institut CSA présente une actualisation de ses données sur le catholicisme en France. La France a connu ces dernières décennies un important mouvement de déchristianisation. À l’image de celui sur le mariage homosexuel, de récents débats ont toutefois démontré que le catholicisme conserve un pouvoir d’influence et de mobilisation important au sein de la société française, affirme l’institut. Néanmoins, le catholicisme devrait, «sauf un retournement de tendance que ne laissent pas présager nos résultats, continuer à perdre en importance au sein de la population française, sans perdre son statut de première religion.» D’ici 20 à 30 ans, les personnes se disant sans religion pourraient être plus nombreuses que celles se revendiquant du catholicisme. Ceci marquerait, «un tournant historique pour la France», observe CSA.

Entre 1986 et 2012, la proportion de catholiques en France a chuté de 25 points, pour l’essentiel au profit des personnes se disant «sans religion», le poids de ces dernières au sein de la population ayant un peu plus que doublé.

La part des autres religions progresse quant à elle significativement, passant de 3,5% en 1986 à 11% aujourd’hui.

Cette évolution s’expliquerait pour l’essentiel par le renforcement de l’islam dont se revendiquent aujourd’hui 6% des adultes. Viennent ensuite les religions protestante (2%) et juive (1%), détaille CSA. (…)

Le Figaro

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