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Selon la municipalité, l’écart entre les chiffres de l’Insee et la population réelle occasionnerait un manque à gagner de 2M€. « Ils sont là, présents dans nos écoles, pris en considération dans les comptes de l’Education nationale mais, dans les comptes de la population, ils sont transparents. Six cent cinquante élèves (NDLR : sur les 4750 que compte la ville), cela représente 2 groupes scolaires et demi », décrypte l’édile, qui a annoncé son intention de saisir la justice.

« Si l’Insee ne nous écoute pas et si l’Etat ne bouge pas, on fera avancer les choses par des recours devant les tribunaux. Nos enfants sont les grands oubliés, et une partie de leurs parents aussi », scande-t-il. En effet, le décalage Insee va plus loin que les scolaires. Si l’Insee, qui assume sa méthode de travail, compte très exactement 26860 habitants à Grigny, les impôts dénombrent, eux, 29393 individus. Et la Sécurité sociale, 29982. Cet écart de 3000 personnes, qui s’explique principalement par un nombre élevé de personnes sans papiers ou vivant chez des marchands de sommeil coûterait à la ville « près de 2 M€ par an de perte sèche de dotation de droit commun de l’Etat », estime Philippe Rio. « Ces 650 enfants, nous les accueillons dans les écoles comme tous les autres, ils vont à la cantine, aux activités. Cela a un coût pour nous. »

(…) Le Parisien

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