Jeudi, 17h30, la sonnette de la porte d’entrée retentit dans l’habitation de Josée, à Ougrée-Haut. « J’ai entrouvert la porte pour voir de qui il s’agissait », raconte la dame âgée de 85 ans.
« Tout à coup, les individus, deux jeunes d’origine africaine, ont poussé la porte pour m’obliger à reculer. Ils se sont alors introduits dans la maison, sont allés dans le living puis m’ont agrippé par les cheveux et m’ont traîné dans les autres pièces de l’habitation ». Une fois dans la cuisine, les deux malfrats se sont littéralement acharnés sur la dame, comme l’explique son fils, Alain. « Ils l’ont ceinturée, lui ont placé un tissu sur le visage pour l’empêcher d’appeler au secours, et l’ont molestée en lui demandant de leur donner de l’or ».
« Au début, je ne comprenais pas ce qu’ils voulaient parce qu’ils s’exprimaient difficilement en français », poursuit la victime. « Puis à force d’entendre « or », j’ai compris qu’ils voulaient mes bijoux. Je leur ai donc donné une bague ».
Et alors qu’ils continuaient à donner des coups à la victime, les malfrats ont tout à coup découvert qu’ils étaient filmés par une caméra. « Ils ont directement mis une capuche sur leur tête, mais c’était trop tard, les images étaient dans la boîte. Ils ont encore fouillé quelques armoires puis ont pris la fuite ».
Envoyés dans une Institution publique de protection de la jeunesse (IPPJ), l’un d’eux a dû être remis en liberté… faute de place dans l’établissement !