La leader du Front national (FN), bien que positionnée très à droite sur l’échiquier politique, ne comprend pas certaines prises de position du nouveau conseiller d’Etat valaisan.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire «Schweiz am Sonntag», la présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, explique en quoi elle se distancie de certains propos tenus par Oskar Freysinger. «Pour lui, nous sommes trop modérés sur la question de l’islam», explique-t-elle.
«Il ne partage pas notre avis, selon lequel il n’y a aucune raison d’exclure un courant de pensée du processus démocratique, pour autant qu’il respecte les règles du jeu. Or, pour lui, l’Islam n’est absolument pas compatible avec la manière de concevoir la démocratie en Europe.»
Rage contre la «classe politique»
Marine Le Pen juge l’UDC proche du FN en ce qui concerne l’Union européenne, la sécurité ou l’immigration. Par contre, elle la trouve plus libérale en matière de politique économique. Elle souligne par exemple qu’elle profitera de l’affaire Cahuzac. «C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ce scandale n’a fait qu’augmenter la rage des Français envers la classe politique.» (…)