Des voleurs de métaux se sont attaqués à l’un des plus beaux ponts de Paris, le pont Alexandre-III et ont emporté deux plaques de bronze sculpté qui avaient été posées en 1900, date de l’inauguration du pont Alexandre-III, ainsi baptisé pour célébrer l’amitié entre la France de Sadi Carnot et la Russie tsariste.
Des plaques aux défenses d’éléphants Les pièces se trouvaient sur le piédestal des statues qui trônent au-dessus de la Seine, de part et d’autre du pont.
Elles ont laissé place à deux trous béants faisant apparaître les fils électriques de l’éclairage public qui sont cachés dans le socle des statues. Selon les premières constatations, le vol aurait été commis durant l’avant-dernier week-end de mars. «Nos services l’ont découvert le lundi suivant», indiquait hier un porte-parole de la mairie, confirmant une information du «Figaro».
Après le montage d’un dossier administratif (qui a fait la navette entre le service culturel et celui de la voirie), la Ville n’a déposé une plainte pour acte de vandalisme qu’avant-hier. Si les circonstances du vol — qui a sans doute duré de longues minutes — restent pour l’instant inconnues, son mobile semble plus évident : la revente du métal au kilo. […]
Hier à la mairie, Danièle Pourtaud, adjointe (PS) au maire chargée du patrimoine, assurait que si les bronzes en forme de coquille Saint-Jacques n’étaient pas retrouvés, «ils seraient refaits à l’identique»… sans préciser la date de cette restauration.