Habib Dechraoui, directeur d’Uni’Sons est inquiet. S’il appelle au calme, il dit que son quartier est « méprisé par la Ville de Montpellier ».
Il se dit pur produit “pailladin” et “amoureux du plus grand quartier de l’Agglo”. Un quartier populaire qu’Habib Dechraoui, directeur d’Uni’Sons et du festival Arabesques, estime délaissé, abandonné par la Ville de Montpellier. Remonté, il craint de très fortes perturbations sur la Zat, ce grand rendez-vous culturel qui doit se dérouler le week-end des 13 et 14 avril. Et ce, en dépit, de son “appel au calme”. (…)
Vous vous sentez abandonnés ?
Pire, on se sent méprisés. Mais, moi je n’appelle pas les jeunes à aller brûler des voitures. Je les appelle à prendre leur carte d’électeurs, à rentrer au Parti socialiste et à prendre les places de ceux qui les méprisent.
Personne n’écoute nos doléances. Il faut voir les lieux de culture laissés à l’abandon comme la salle Louis-Feuillade, le théâtre Jean-Vilar ou le palais des sports Pierre-de-Coubertin.
Hélène Mandroux et le préfet ont déjà été hués et ont dû partir avant que cela ne dégénère, récemment…
Je crains que la Zat ne se passe pas bien. Qu’il y ait des manifestations de désespoir. Moi, j’appelle au calme, à un comportement républicain. Mais la situation est extrêmement tendue. Certains sont en train de dégoupiller. (…)