La Serbie va demander à l’Union européenne de lui accorder plus de temps pour négocier un accord visant à mettre fin à la partition de son ancienne province du Kosovo, a déclaré aujourd’hui le vice-Premier ministre serbe, en promettant une poursuite du dialogue avec Pristina.
“Le gouvernement devrait proposer la poursuite immédiate et urgente des discussions (avec le Kosovo)”, a dit Aleksandar Vucic, alors qu’expire le délai de réflexion accordé par Bruxelles à Belgrade.
Le plan européen, au terme duquel Belgrade renoncerait à une enclave peuplée par 50.000 Serbes dans le nord de son ancienne province à majorité albanophone, “ne prend pas en compte nos intérêts élémentaires et ne devrait pas être signé”, a insisté le vice-Premier ministre.
Le plan européen suscite beaucoup d’opposition en Serbie, où le Kosovo est considéré comme le berceau de la nation serbe et de la foi orthodoxe. Son rejet compromettrait l’ouverture de pourparlers sur l’adhésion de Belgrade à l’Union européenne.