(…)Les échanges qu’elle a eus avec son chef de la diplomatie, le secrétaire au Foreign office Lord Carrington, laissent deviner selon le Guardian, « un degré de racisme personnel choquant ». Il semblerait en effet qu’elle n’ait pas été très émue du sort des « boat people » vietnamiens. Pour expliquer son refus d’en accueillir 10 000, elle évoque le risque d’émeutes en Grande-Bretagne. Selon elle, il serait d’autant plus négatif de leur donner des logements sociaux alors que « les Blancs » n’en ont pas. Elle poursuit :
« Tous les citoyens qui ont envoyé un courrier disant soutenir les boat-people devraient en héberger un chez eux. »
Elle propose alors au Premier ministre australien une idée quelque peu saugrenue : acheter une île indonésienne pour y installer les « boat people ».
Mais lorsqu’elle compare ces événements avec la situation en Rhodésie (ancien nom du Zimbabwe, ex-colonie britannique) où la majorité noire est en guerre contre le régime ségrégationniste de Ian Smith, elle confie avoir :
« Moins d’objections à accueillir des réfugiés comme des Rhodésiens (blancs), des Polonais ou des Hongrois, car ils pourraient s’assimiler plus facilement dans la société britannique. »
(…) Rue89