L’un des hommes mis en examen pour l’assassinat d’Alexandre Junca, Mickaël Baehrel, 26 ans, a «reconnu avoir frappé» ce dernier «avec un marteau, parce qu’il avait la rage, était énervé, alcoolisé».
C’est ce qu’a confirmé le procureur de Pau Jean-Christophe Muller lors d’une conférence de presse ce dimanche, précisant que le meurtrier présumé, mis en examen et écroué comme trois autres personnes, avait indiqué avoir «d’emblée frappé Alexandre à la tête, de façon violente» avec un marteau.
(….) Il a insisté sur la personnalité d’un des trois autres mis en examen, connu depuis samedi sous le nom de «Joseph» et qu’il a appelé «Claude Ducos». Cet homme de 74 ans «au profil totalement différent de celui de Mickaël Baerhel», est un chasseur qui entretenait selon le magistrat «des relations de nature homosexuelle» avec Mickaël Baerhel. Il semble être le plus impliqué. Sachant découper du gibier, il aurait eu les connaissances pour démembrer la victime.
(…) Sa mise en examen intervient au lendemain de celle de trois autres personnes, un homme de 25 ans, le chasseur de 74 ans, et une femme de 47 ans, Fatima, la compagne de Mickaël Baehrel, pour assassinat avec actes de torture et de barbarie et séquestration de plus d’une semaine sur mineur de moins de quinze ans, notamment. Le rôle exact de chacun reste à éclaircir. De l’ami de 25 ans et de la compagne de Mickaël Baehrel, il a dit simplement qu’ils «reviennent de façon insistante» dans l’enquête, leur rôle entre l’agression et l’immersion du corps découpé faisant «l’objet d’importantes contradictions».
(…) Le Parisien
