Les opposants comme les défenseurs du projet de loi sont harcelés jour et nuit. Une dérive qui les préoccupe.
Il y a les injures, les slogans outranciers, les brimades insidieuses, les crachats, les coups même, parfois. Depuis l’automne, les organisateurs de la Manif pour tous sont harcelés jour et nuit. En face, le camp des pro-mariage gay subit le même traitement, symptomatique d’une radicalisation du débat. Mais ne l’analyse pas de la même manière.
Têtes d’affiches du débat, Frigide Barjot, égérie du collectif anti-mariage gay, tout comme Erwann Binet, rapporteur PS du texte, ou Nicolas Gougain, président de l’Inter-LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi, Trans), constituent des cibles privilégiées d’attaques. Fin mars, la polémiste catholique a porté plainte pour «dégradation volontaire» de son scooter et «appels malveillants». «Avant et après chaque manifestation, les coups de fil redoublent, indique-t-elle, précisant être sous antidépresseurs. Menaces de mort, de viols ou de crucifixion, je reçois des appels ininterrompus et des mails en cascade.» Florilège: «2 planches, 3 clous, Jésus l’a fait, pourquoi pas vous!», «Mes 2 papas te pètent la gueule quand tu veux!».
Autre porte-parole de la Manif pour tous, Xavier Bongibault, de «Plus gay sans mariage», ne compte plus non plus les offenses. «J’ai été violemment agressé à Bruxelles par des militants socialistes belges, raconte le jeune homme.
Mais l’attaque la plus grave a eu lieu dans un bar gay où j’ai mes habitudes: on m’a brisé deux verres sur la figure.
L’article complet sur LeFigaro.fr
Saint-Michel: Tags contre des opposants au mariage pour tous.
Le mariage pour tous continue de diviser l’opinion et d’attiser des tensions. Des habitants du quartier de Saint-Michel à Toulouse, opposé à ce projet du gouvernement, ont eu la désagréable surprise leur maison taguée par des partisans du mariage pour tous. Ils ont déposé plainte.