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Le Dr Schweizer fait l’objet d’une plainte déposée par une patiente de confession musulmane qui assure que le chirurgien-dentiste a refusé de la soigner. Abasourdi, il explique qu’il n’a fait que lui expliquer les règles qui régissent les opérations au sein de la clinique.

Le docteur Philippe Schweizer réfute l’accusation d’islamophobe dont il fait l’objet depuis le 28 mars. “Jamais, je n’ai proféré de tels propos.” Pour se défendre de toute intention raciste, il affiche volontiers son carnet de rendez-vous. Qui montre que tout le monde est accueilli sans difficulté.

Une plainte a été déposée contre lui par Isil Beklaouz. Elle lui reproche de lui avoir dit qu’il ne soignait pas les femmes voilées. “Il m’a dit qu’il ne me toucherait pas tant que je porte le voile car il est catholique laïque”, a-t-elle assuré auprès des enquêteurs.

Le mari de cette dernière serait alors monté au créneau, fou de rage. Il a ensuite contacté l’antenne biterroise du collectif contre l’islamophobie en France qui lui aurait conseillé de déposer une plainte.

Le praticien se défend : “C’est n’importe quoi. Cette cliente m’avait été adressée pour de la chirurgie. J’ai parlé du foulard parce que nous opérons nos patients dans une clinique du Biterrois. Tous, hommes et femmes, sont équipés de charlotte et de chaussons par mesure de précaution et d’hygiène. (…) Quand j’ai évoqué le foulard et l’hygiène auprès de cette patiente, il s’agissait d’expliquer qu’elle devait ôter son voile le temps de l’intervention pour éviter toute contamination. Jamais il n’a été question de son hygiène corporelle comme l’a évoqué son mari. Je ne me serai jamais permis quoique ce soit sur ce sujet. Mais son mari hurlait, je n’ai pas pu lui expliquer la façon dont je travaille”, explique Philippe Schweizer.

Midi Libre – Merci JamPow
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Complément : « Se sentir chez soi » de Robert Ménard – Extrait

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A Béziers, le centre ville est en perdition. Les commerçants l’ont déserté. Les professions libérales ont migré vers des « zones franches », en périphérie, où ils sont exonérés de taxes. L’habitat est délabré, squatté par des marchands de sommeil. Les paraboles punaisent les façades d’immeubles occupés par des pauvres, des maghrébins, des gitans. Les bourgeois ont fui.

Les Biterrois ne reconnaissent plus leur ville. (…) Elle a été comme vidée d’elle-même. Un trou noir où viennent se réfugier bénéficiaires des minimums sociaux en quête de logements bon marché, immigrés toujours plus nombreux, plus visibles.

De droite comme de gauche, les personnes que je rencontre ne me parlent que de ça. Elles se vivent en insécurité, étrangères à leur propre ville. Ni racistes ni xénophobes. Elles veulent juste se sentir chez elles. (…)
Leur colère [est dirigée] vers ces politiques qui, des deux bords, font comme si de rien n’était, jouent sur les mots, fuient leurs responsabilités.(…)

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