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On se souvient de la une absolument odieuse du magazine marocain Maroc Hebdo, qui consacrait en novembre 2012 un dossier sur les Noirs.

« des milliers de subsahariens au Maroc dans la clandestinité, vivant de mendicité et s’adonnant au trafic de drogue et à la prostitution. Ils font l’objet de racisme et de xénophobie. Ils posent un problème sécuritaire et humain pour le pays. »

Il y a quelques jours le site algérien Chouf Chouf publiait une chronique intitulée « Dans la peau d’un noir en Algérie ». Extrait.

“Un Noir avec une Blanche, couple improbable dans la rue algérienne. Regards en biais, phrases inaudibles, remarques étouffées dans la gorge, par ce racisme inassumé. L’égalité ? Quelle égalité quand la rue vous est, perversement, interdite ? Quelle égalité quand le pouvoir, tous les pouvoirs, ivres d’un jacobinisme hérité de l’adversaire d’hier, vous somment de retourner « chez vous », vos études universitaires terminées, grossissant ainsi les cohortes de chômeurs surdiplômés. Chez vous, comprendre, entre vous dans le Sud, jamais le mot « Noir » ne sera prononcé. Chez vous, aussi bien un lieu géographique, qu’un ensemble démographique. Chez vous, ce lieu qui m’est réservé, ainsi qu’aux « miens ».”

On le devine, ce racisme est réciproque. Il est des Noirs qui n’entendent le « Naar » – terme qui désigne l’Arabe — que comme un ancien esclavagiste à qui ces derniers ne pardonnent rien. De même, il n’est pas rare d’entendre des Arabes appelaient un Noir « ‘abd » (esclave).

Dieu merci, en France, notamment, les couples mixtes se multiplient entre Maghrébins et Noirs. De même, les mosquées favorisent la mixité : Noirs, Blancs, Jaunes, etc., les fidèles viennent des quatre coins du monde.

Sans parler de la période du hajj, pèlerinage dans les lieux saints de l’islam et pilier de l’islam, où là le foisonnement de cultures est souvent époustouflant, selon bien des musulmans l’ayant accompli.

Al Kanz

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