Mise à jour du 13/04/2013 : Cahuzac “viré par l’armée” ? Retour sur un bobard
Si L’Hebdo avait enquêté sur cette bataille budgétaire, il aurait appris que la Défense comptait en la personne de Jérôme Cahuzac un appui plutôt qu’un adversaire.
“Fana mili” de la plus belle eau, comme le rappelait hier Jean-Dominique Merchet, Cahuzac était à peu de choses près convaincu que le point de vue de la Défense – finalement adopté par François Hollande – était le bon. Le problème, c’est que l’ex-ministre du Budget (qui n’aurait pas refusé le ministère de la Défense, le cas échéant) ne s’est pas trouvé suffisamment fort politiquement pour contrer les arguments comptables des fonctionnaires des finances appuyés par Matignon…
Les Services de renseignements français ont fait tomber Jérôme Cahuzac, selon L’Hebdo. L’ex-ministre du Budget prévoyait des coupes drastiques dans les finances de l’armée.
(…) Concrètement, la taille aurait signifié la suppression de 31 régiments dans l’Armée de terre, la vente du porte-avion Charles-de-Gaulle, l’annulation de commandes d’hélicoptères Tigres et de deux sous-marins nucléaires Barracuda, l’arrêt de production des avions Rafale et des transporteurs Airbus A400M, ainsi que la suppression de quelque 51’000 postes. Des bases françaises à l’étranger auraient été fermées et les budgets des renseignements intérieurs et extérieurs revus à la baisse.
(…)TdG.ch