Martine Gozlan s’inyerroge sur l’accueil de Caroline Fourest en gare de Nante par des opposants au mariage pour tous : «Pourquoi tant de haine? Pourquoi elle, encore et toujours ? ».
Parce qu’elle ose dire leurs quatre vérités à des gens qui, tout en se haïssant les uns les autres (les islamistes, l’extrême-droite, etc…) se ressemblent furieusement par les interdictions de penser semées sous leurs pas.
Des commandos de manifestants anti-mariage homosexuel ont traqué la journaliste tout au long de la journée du samedi 13 avril où elle était invitée aux débats du Nouvel Obs à Nantes. Cernée, insultée, agressée, elle a été exfiltrée par la police mais la même violence l’a poursuivie jusqu’à Paris.
Sans la protection de la police, elle ne sait pas ce qui aurait pu se passer. «Au moins les opposants à la loi ont-ils montré leur vrai visage! » affirme-t-elle crânement, en pleine tempête. […]
Ils la haïssent parce que plus ils l’attaquent, plus on la voit. Parce que, tant pis pour eux, sa parole passe de mieux en mieux. Parce que Caroline Fourest, n’en déplaise à ceux qui se hurlent les représentants de différents courants pseudo-populaires, est très simplement et très clairement populaire.
De quoi la haine anti-Fourest est-elle le nom? Qu’est-ce qui, dans cette jeune femme obstinée, déclenche les fureurs conjointes des anti-mariage homosexuel, des islamistes, salafistes ou non, de l’extrême-droite et de tous les extrêmes en général ? […]