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Cela fait des années que certaines stations de radio matraquent du rap pour capter l’auditoire des jeunes des banlieues, mais aussi des jeunes bourgeois qui ont ainsi l’impression de s’encanailler… Tout le monde s’accorde à reconnaître que, sauf de très rares exceptions, le rap a pour effet d’entraîner un appauvrissement du langage, fait l’apologie de la drogue, de la violence, de la prostitution et véhicule des concepts qui contribuent à la haine de la France. (…)

Dans un livre-choc, un jeune essayiste d’origine camerounaise, qui a grandi en banlieue parisienne, dénonce cette effroyable imposture du rap. Pour rédiger cet ouvrage, Cardet est remonté aux origines du rap en France et il a découvert un véritable plan initié par le Parti socialiste, visant à stigmatiser les pauvres entre eux. Ainsi, en empêchant toute cohésion dans la contestation populaire et en divisant les jeunes des banlieues, le PS a déconscientisé les classes populaires afin de masquer son incapacité à résoudre les problèmes économiques.

À cela s’ajoutent les discours de haine contre la France pour diviser la population. Cardet est le premier à pouvoir écrire cela, car il est d’origine africaine et il estime que ce qui empêche toute critique du rap, c’est la peur de passer pour raciste… (…)

Vous expliquez que lorsque le Parti socialiste est arrivé au pouvoir en 1981, il s’est retrouvé dans l’incapacité de gérer la question de l’immigration. Alors que le discours officiel était celui de l’intégration, les dirigeants du PS se doutaient, dès le départ, qu’ils n’y arriveraient pas et ils ont préféré cloisonner ces jeunes dans une sous-culture… C’est terrible comme constat !

Exactement. En 1983, le gouvernement socialiste avait déjà trahi toutes ses promesses. Le prolétariat, voyant les trahisons socialistes, allait évidemment se rebeller contre le pouvoir en place. Face à cela, la seule solution qu’ils ont trouvée consistait à ethniciser les rapports sociaux.

Dans un premier temps, il y a eu SOS Racisme qui a eu pour effet de diviser les quartiers populaires entre eux, les noirs et les Arabes d’un côté, avec un discours victimaire du type : «Tout est de la faute du méchant blanc…» De l’autre, ils ont ostracisé les blancs des quartiers populaires en les traitant de fascistes ou de colonialistes.

Après le deuxième septennat de François Mitterrand, les mêmes qui étaient pour SOS Racisme en 1983 ont voté pour la loi anti voile en 1989. Les gentils beurs sont devenus les méchants barbus… A partir de ce moment, ce qui a pris le relais de SOS Racisme, toujours dans l’objectif d’ethniciser les conflits, c’est le rap. Le rap est devenu le nouvel SOS Racisme, toujours dans l’esprit de diviser pour mieux régner… La récupération totale du vote immigré est passée par le biais du rap. Le rap reprend tout le catéchisme de SOS Racisme sur la repentance, le discours victimaire et la critique totale des corps de métier, notamment la police. Petit à petit, on a assisté à une infiltration de la religion musulmane dans les textes de rap, ce qui me fait dire que le rap a aussi participé à une perversion de la pratique de l’islam. Tout cela a donné un gloubi-boulga idéologique qui a contribué à dépolitiser et à déconscientiser les gens des quartiers populaires. Cela a bénéficié au Parti socialiste, mais aussi aux autres partis car pour le Front National, s’il n’y avait pas eu le rap, il aurait fallu l’inventer ! Le rap regroupe en effet les pires clichés que l’on peut avoir sur les Français issus de l’immigration. Finalement, le rap bénéficie à tout le monde et, au milieu de tout cela, il y a les honnêtes gens, les blancs qui habitent en province et les noirs et les Arabes qui travaillent honnêtement dans les quartiers, qui se trouvent tous pris en otage par cette nouvelle idéologie de l’antiracisme sur disque. Je peux dénoncer cela facilement parce que je suis noir… Je sais, tout le monde pense cela, mais personne n’ose le dénoncer par crainte d’être catalogué comme raciste… (…)

Aux États-Unis, les noirs ont été considérés comme des «sous-hommes» pendant deux siècles, alors qu’en France l’échange avec l’Afrique a été permanent…

Oui, plutôt que de rappeler cela, on nous a divisés. Évidemment, il y a eu la colonisation. Mais les méchants ne sont jamais ceux que l’on croit. La personne qui a prôné la colonisation la plus raciste n’est autre que Jules Ferry, qui estimait qu’il était du devoir des races supérieures d’élever les races inférieures. Ce sont les socialistes qui ont initié cette colonisation et ce sont ces mêmes gens qui ont participé à la division des quartiers populaires, en prétendant ensuite parler au nom de cette communauté.

Il est important de regarder l’histoire. On nous a présenté les Français prolétaires comme des vrais méchants, alors qu’ils n’ont jamais rien demandé, alors que les élites qui sont responsables de cette situation, à l’origine des colonisations les plus horribles en Afrique, sont aujourd’hui responsables de la paupérisation des Français de souche.

Ce sont ces mêmes gens qui prétendent parler aujourd’hui au nom de l’antiracisme. Il faut prendre le temps d’analyser tout cela. Les Français de souche ne sont pas nos ennemis et j’affirme que la France est le pays le moins raciste du monde ! Je ne connais aucun autre pays où les choses se passent de cette manière. Il est temps que les gens des quartiers populaires s’affranchissent de ceux qui prétendent parler en leur nom. (…)

Kernews

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