Mise à jour : L’étude proposée aujourd’hui a été publiée en juillet 2012 et est basée (notamment la carte) sur les chiffres de 2010.
La carte ci-dessous a été publiée par l’INVS (Institut de Veille Sanitaire), établissement public français rattaché au ministère de la Santé. Elle montre le pourcentage de naissances en France concernées par le risque de drépanocytose, une affection qui concerne quasi-exclusivement les populations extra-européennes (et principalement « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord.» (1) . [voir tous les critères de dépistage]
En Ile-de-France en 2010, par exemple, 60% des naissances auraient nécessité un dépistage ou étaient considérées à risque. Ces chiffres permettent d’affirmer que 60% des naissances en Ile-de-France en 2010 sont issues de populations extra-européennes**.
En comparaison, la carte de 2005 fait état d’un chiffre de 54%. Les chiffres des autres régions parlent d’eux-mêmes.
Cette étude fournit – partiellement – quelques chiffres fondamentaux de ces fameuses “statistiques ethniques” toujours interdites en France. Ils permettent d’appréhender dans toute son ampleur la réalité de la substitution démographique actuellement en cours.
————-
Sources : INVS – Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°27 – Télécharger l’étude en PDF – (Merci à Francis)
————-
>> Ci-dessous, tout le dossier précédent (avec la carte des chiffres 2005):
Logiquement, « Le dépistage de la drépanocytose en métropole a pour particularité de n’être pas systématique, il est effectué chez les nouveau-nés dont les parents appartiennent à un groupe à risque pour cette maladie (essentiellement Afrique, Antilles et Maghreb). »
En voyant cette carte des naissances à risque parue dans une revue scientifique pédiatrique (mt pédiatrie, vol. 11, n° 1, janvier-février 2008), vous comprendrez mieux pourquoi, en France, les recensements ethniques sont interdits.
Le document :
Depistage Neonatal Drepanocytose
(Merci à David Vincent)