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Plusieurs centaines de personnes – 600 selon la police, 2000 selon les organisateurs – se sont réunies samedi à Nantes pour dénoncer pacifiquement les «fascistes» homophobes, le climat de «terreur » créé par certaines exactions d’opposants au mariage pour tous et clamer leur lassitude d’être insultés.

«Tout le monde est sorti du bois et j’ai vraiment des relents des années 30 et des Croix de feu. Je trouve qu’effectivement il faut que les républicains se réveillent» (Michèle Gressus).

«Trans, pédés, gouines, fiers, on se laissera pas faire!» a scandé sur la place Royale une foule dense rassemblant des personnes de tous âges, homosexuels et hétérosexuels, ainsi que des parents d’homosexuels, tenant de nombreux drapeaux arc-en-ciel.

Plusieurs élus locaux se tenaient parmi eux avec leurs écharpes tricolores, dont Michèle Gressus, vice-présidente socialiste de Nantes Métropole, qui a dénoncé «les paroles, les faits et les gestes de fascistes».

Le rassemblement était organisé par les Dures à Queer, un collectif anti-homophobie nantais, qui a fait ensuite entonner plusieurs chants et slogans comme « C’est la fin du monde homophobe ». L’un des organisateurs a demandé à la foule de s’effondrer dans un évanouissement collectif, un «evanouing», symbolisant celui de la présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD), Christine Boutin.

Le Figaro

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