C’est l’histoire d’un enfant terrible qui a le chic pour mettre papa dans l’embarras. Déjà condamné en 2011 pour une affaire d’ «abus de confiance » dans laquelle il avait opté pour une procédure de « plaider-coupable », Thomas Fabius est de nouveau dans le collimateur de la justice. Cette fois, le parquet de Paris s’intéresse aux conditions d’achat d’un somptueux pied-à-terre acquis l’an passé pour sept millions d’euros.
Addendum 02 05 2013 : Thomas Fabius placé en garde à vue
Thomas Fabius, visé par plusieurs plaintes pour escroquerie, a été placé en garde à vue mercredi matin à la Brigade de répression de la délinquance astucieuse, selon RTL. Deux entrepreneurs ont déposé plainte contre ce chef d’entreprise, fils de l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, pour «abus de confiance» et «escroquerie».
Les deux plaignants, impliqués avec lui dans un projet de cartes à puces, auraient déposé à plusieurs reprises des sommes en espèces de plusieurs milliers d’euros qui lui étaient destinées au restaurant parisien Le Fouquet’s. La somme, déposée entre avril et juillet 2009, avoisinerait les 80 000 euros. L’argent récupéré, Thomas Fabius n’aurait ensuite plus donné signe de vie.
RTL (Merci à antibarbare)
Thomas Fabius, fils de l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, arrive le 1er juin 2011 au tribunal de grande instance de Paris pour comparaître pour abus de confiance dans le cadre d’une procédure de «plaider-coupable»(CRPC) à la suite de plaintes de chefs d’entreprise.
En juin 2012, le fils de Laurent Fabius, tout juste âgé de 31 ans, s’offre l’ancien appartement du réalisateur Claude Zidi. Un 280 mètres carrés situé au 199 bis d’une des artères les plus huppées de la capitale. Thomas Fabius a expliqué au Point avoir financé son achat par un emprunt bancaire assorti d’une mystérieuse garantie. D’autres sources impliquées dans la vente évoquent des gains de jeu…
Comment le fils du numéro deux du gouvernement, qui ne paie pas d’impôt sur le revenu alors qu’il est résident fiscal en France, a-t-il pu acquérir un bien de sept millions d’euros sans que les services de Bercy cherchent à en savoir plus ? À notre connaissance, Thomas Fabius n’a fait l’objet d’aucune enquête fiscale. Et cela, malgré un signalement de Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins. […]
Le Point (Merci à lowcore et Syntaxerror)