Pour le co-gérant du groupe Lagardère, le Qatar est un “Etat francophile” et “un investisseur avisé” aux “intentions amicales”.
Leur arrivée au capital “est plutôt une marque de confiance. Dès leur arrivée chez nous, en 2006, les intentions des Qataris ont été amicales et inscrites dans la durée. Ils ont approuvé notre stratégie de recentrage dans les médias et nous ont soutenus dans les moments difficiles,” assure le co-gérant du groupe.
“J’ai d’excellentes relations avec la famille régnante ou avec Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG. Je rencontre régulièrement le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, à Doha ou à Paris. J’entends dire que ce sont des investisseurs dangereux. Pour moi, ce sont des investisseurs avisés“, poursuit Arnaud Lagardère.
Un strapontin pour le Qatar
Toutefois, lorsque le Qatar est monté à 12,8%, il avait indiqué à l’AMF “envisager de proposer sa nomination au conseil de surveillance de Lagardère“. Une demande à laquelle Lagardère n’a jamais accédé, leur accordant uniquement un siège au conseil de la branche sports.