Un député de la droite populiste norvégienne a appelé à fermer les frontières du royaume aux groupes organisés de Roms, de Bulgares et de Français qu’il juge notoirement criminels.
«On sait d’expérience que ces personnes troublent l’ordre public et il est aussi prouvé qu’un bon nombre se livrent à des activités criminelles. » Fort de ce constat, un député de la droite populiste norvégienne propose une solution radicale : fermer les frontières du royaume à ces groupes organisés de Roms, de Bulgares et de Français qu’il juge notoirement criminels.
Un débat sur l’opportunité d’interdire la mendicité fait actuellement rage en Norvège, un des pays les plus riches où se profilent en septembre des élections législatives qui, selon les sondages actuels, pourraient voir le FrP accéder au pouvoir au sein d’une coalition avec le parti conservateur.
Selon des médias norvégiens, le texte de Per Sandberg ne visait initialement que les Roms mais, afin de ne pas paraître trop stigmatisant à l’encontre de ces derniers, Français et Bulgares ont ensuite été ajoutés à la liste des indésirables. L’ambassade de France à Oslo n’a pas souhaité s’exprimer sur la teneur des propos de l’élu.
Le Parisien (Merci à habitant18e)