6/05/13
5/05/13
1/05/13
Comme chaque 1er mai, un hommage à Brahim Bouarram, ce jeune marocain qui s’était noyé après avoir été poussé dans la Seine par des skinheads en 1995 en marge d’un défilé du Front national, a été organisé ce mercredi à Paris. Mais cette année, il a été entaché par l’agression de militants “anti-fascistes” par une quarantaine d’individus.
Selon l’un des militants, Alain Pojolat, membre du NPA, ces individus appartiennent à des groupuscules d’extrême droite. “Ils ont agressé la trentaine de personnes qui s’étaient rassemblées place Saint Michel en début de matinée à l’appel du NPA et du “collectif anti-fasciste Paris-banlieue”, pour rejoindre l’hommage organisé au Pont du Carrousel. Ils étaient munis de “bombes d’acide, matraques téléscopiques, couteaux, cutters et panneaux de signalisation”, a indiqué M. Pojolat. Plusieurs personnes ont reçu des coups, dont une a été conduite à l’hôpital se faire recoudre une blessure au cuir chevelu, a-t-il précisé.
Une source policière a confirmé que les militants avait été agressés par une quarantaine d’individus” lors d””échauffourées” qui ont duré “quelques minutes”, les agresseurs s’étant dispersés après l’arrivée des forces de police. Il n’y a pas eu d’interpellation et le blessé du collectif n’a pas déposé plainte. Une enquête est en cours, a ajouté cette source policière, précisant qu’il y a a priori des images de vidéoprotection qui pourront être étudiées.