[Mise à jour 15 mai 2013]
Note documentaire préalable : le rapport de l’ONU sur le remplacement des populations dont il est question dans l’article ci-dessous est le suivant :
• Communiqué de presse en français (publié en 2000)
• Page de l’ONU proposant le rapport complet
• Résumé en français
————————————-
[Ci-dessous : Article de la Voix de la Russie publié le 14 mai 2013]
[extraits] Récemment des nouvelles passées relativement inaperçues ont été publiées malgré l’interdiction des statistiques « ethniques » en Europe : Londres est désormais peuplé de 45 % d’autochtones ( anglais « dit de souche » ), Bruxelles comprend 76 % de sa population issue directement ou indirectement de l’immigration, et en île-de-France 60 % de naissances seraient le fait de populations extra-européennes.
Cette politique qui va aboutir à la mise en minorité de la population chrétienne ou traditionnelle de l’Europe a été décidée à New York (ONU) et à Bruxelles (UE).
La démographie européenne s’avère une cause perdue, les populations européennes « d’origine » ne font plus suffisamment d’enfants. A l’inverse, les populations africaines et asiatiques connaissent un boom démographique…
A cette double fatalité, l’ONU avait trouvé la solution, expliquée abondamment dans son « rapport sur les migrations de remplacement publié par la Division de la population des Nations Unies ».
Les élites onusiennes ont élaboré une planification de l’immigration vers l’Europe (et vers d’autres pays dit développés) qui solutionnera d’une part la (presque) disparition de la population européenne et d’autre part soulagera les pays du tiers-monde de la surpopulation qui deviendrait aussi grave que le déclin démographique du « vieux continent ».
Curieusement, pour les experts, les USA sont une exception « démographique ». Sans fournir d’explications, ils nous disent que l’Amérique connaîtra avec sa démographie interne, une légère hausse de sa population. Tous les « occidentaux» ne sont pas égaux sur le plan démographique, c’est du moins le point de vue de l’ONU. Les USA n’ont par conséquent aucun besoin d’immigrés.
En revanche, pour l’Europe, les chiffres sont pour le moins édifiants :
En 2100, la population européenne autochtone constituera moins d’un tiers des habitants (170 millions) contre une majorité écrasante d’immigrés ou de personnes d’origine immigrée (pour un total de 520 millions d’habitants, soit quasiment le maintien de la population actuelle),
L’ONU décide alors de « recommander » des quotas d’immigration visant le remplacement des Européens d’origine qui disparaissent suite à leur démographie ; c’est le concept de « remplacement de population » qui est mis en œuvre.
« Tous les pays et régions étudiés dans ce rapport auront besoin d’un flux d’immigration pour éviter que leur population ne diminue. Pour l’Union européenne, la poursuite des taux d’immigration observés dans les années 1990 suffirait à peu près à éviter une baisse de la population totale, tandis que pour l’Europe dans son ensemble, il faudrait deux fois le taux d’immigration observé dans les années 1990. » (Extrait du rapport de l’ONU)
A la fin de la décennie 1990-2000, l’ONU recommandait une « importation » d’immigrés à hauteur de 4,5 millions d’individus par an, sachant que les populations déjà présentes d’origine immigrée aidaient les « européens de souche » à améliorer leur fécondité.
Curieusement le chiffre est passé au cours de cette décennie à 13,5 millions par an. A ce rythme, les mêmes experts prévoient en 2050 que certains pays passeront le cap de la moitié (ou presque) de la population d’origine immigrée.
Ce qui signifie que les grandes métropoles européennes n’auront bientôt plus de chrétiens que leurs monuments et leurs cimetières. Ces derniers étant les seuls endroits où les « blancs » seront majoritaires. (…)
La question se pose de savoir qui tire un avantage de l’immigration de remplacement (…) L’ONU et l’UE sont des institutions supranationales qui prennent des décisions collégiales après avoir soumis leurs projets à d’innombrables lobbies.
Les principales organisations soutenant cette politique ont été les multinationales, les lobbies pétroliers, miniers, agro-alimentaires… soit une oligarchie agissant pour satisfaire ses propres intérêts financiers ; peu importe que l’Afrique devienne un désert intellectuel et que l’Europe chrétienne disparaisse.
D’un côté, un marché de 520 millions de consommateurs sera toujours mieux qu’un petit marché de 170 millions d’Européens, de l’autre, l’immigration pourra faire pression sur les salaires et combler le manque de main-d’œuvre qualifiée … quand l’économie redémarrera.
Nous devons aussi nous interroger sur la déification de la démographie qui, à long terme, constitue une menace pour l’humanité. Toujours plus d’êtres humains, toujours moins de ressources et quand la situation est localement ingérable, nos élites décident de transférer la population mondiale au détriment des uns et des autres.