Fdesouche

[extraits] Il existe assez de vastes lieux à Paris et dans sa proche banlieue pour qu’on y trouve des espaces plus appropriés que le Trocadéro pour célébrer la gloire dérisoire d’une équipe de football. Mais, aux yeux de la Ville, le PSG a tous les droits.

C’était une provocation. Tout naturellement, la racaille, trop heureuse, l’a saisie. On dit bien la racaille puisque depuis mardi on a le droit de le dire. Le ministre de l’Intérieur en effet a employé le mot.

Les mots n’ont pas le même sens selon la bouche qui les prononce. La bouche de la gauche est pure. La gauche est pure, la droite pue.

De même la gauche n’est pas responsable. Responsable de rien. Le maire de Paris a prononcé à propos des émeutes cette parole historique : “Je ne rejette la responsabilité sur personne”.

Nous, si. Sur la racaille d’abord, que les dirigeants socialistes se sont évidemment empressés d’identifier à l’extrême droite, trop heureux d’exploiter ce filon politique qui sert leurs intérêts depuis Mitterrand.

Sur le préfet de police ensuite, qui offre à la racaille un théâtre de rêve (…) M. le préfet était sans doute trop occupé à gérer le rentable racket de la fourrière automobile parisienne.

Le ministre de l’Intérieur a réduit ces émeutes à la dimension d’une “bousculade”. On peut à juste titre s’étonner de sa modération quand on se rappelle qu’il n’a pas eu de mots assez violents pour dénoncer les récentes manifestations des adversaires du mariage homosexuel.

Et s’étonner en même temps du zèle montré par les forces de l’ordre lors de ces manifestations, en regard de la mollesse des comportements policiers lundi au Trocadéro.

Le gouvernement socialiste estime sans doute qu’il est plus payant et moins dangereux de cogner les catholiques que les voyous. (…)

Ce gouvernement et ce président vivent dans la totale inconscience de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font, des erreurs qu’ils commettent. À cet aveuglement et à leur capacité à dominer les situations qu’ils créent ou qu’ils affrontent s’ajoute une morgue insupportable.

Le responsable, c’est l’autre. Cette perpétuelle défausse finira par leur coûter cher.

lepoint.fr

Fdesouche sur les réseaux sociaux