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[extraits] So Street , une association de Roubaix, a pour objectif de promouvoir les cultures urbaines. Hervé Kakiesse , qui se fait aussi appeler Nowon Mc, y est professeur de rimes. Chaque jeudi, il anime des ateliers de rap auprès de jeunes comme Sheherazade, Zachary ou Lyès.

Faire du rap est-il à la portée de tous ? « Pas besoin de diplôme » acquiesce Hervé Kakiesse. En préambule, il prévient : « Pendant deux heures, on ne fait que rapper. »

Dans une petite salle, des jeunes Armentiérois âgés de 14 à 16 ans, Sheherazade, Malika, Jordy, Lyès et Zachary font rimer leur vie. (…) Jordy peine à faire entendre ses rimes. Hervé Kakiesse intervient : « Ta voix est une balle qui doit toucher ma main. » La musique reprend. Et c’est tout de suite mieux.

Ces jeunes redonnent ses lettres de noblesse à cet art de rue : hip, en argot américain, c’est la connaissance, la débrouillardise, la faculté que l’on a à se sortir d’une situation ; hop, c’est l’onomatopée du saut. Hip-hop, c’est le savoir en mouvement.

La séance se termine par la répétition du morceau que les jeunes interpréteront le 8 juin, lors du festival de la jeunesse d’Armentières. Six titres dont un morceau engagé contre la peine de mort. « Encore trop de pays trouvent ça banal, c’est pourquoi je soutiens Amnesty International », enrage Lyès

lavoixdunord.fr

 

 

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