Londres a cédé à la pression en acceptant d’accueillir au Royaume-Uni quelque 600 interprètes afghans de l’armée britannique et leurs familles, qui redoutaient les représailles des talibans après le départ d’Afghanistan de la force internationale.
Alors que les Etats-Unis, qui disposent du plus gros contingent en Afghanistan devant la Grande-Bretagne, ont déjà mis en place un système de visas pour les interprètes qui se disent menacés de mort, la Grande-Bretagne était au départ très réticente.
Les autorités afghanes faisaient pour leur part savoir qu’elles ne souhaitaient pas le départ de ces «personnels qualifiés», minimisant les menaces qui pèsent sur eux. […]