Au lendemain du meurtre à Londres d’un soldat par deux hommes au discours d’extrémistes islamistes, le député UMP a mis en garde jeudi contre «les assassins islamistes» devenus «une cinquième colonne» dans «les banlieues d’Europe».
Des mots qui ne sont pas anodins : utilisée pour la première fois en 1936 en Espagne pour désigner les soldats franquistes cachés dans les troupes nationalistes,
l’expression «cinquième colonne», qui désigne la présence de traitres embusqués, est associée aux épisodes les plus noirs de l’Histoire.
«Le lâche attentat des islamistes contre un soldat britannique à Londres va peut-être enfin ouvrir les yeux aux naïfs anglais et autres qui prônent la tolérance envers les extrémistes religieux et leur garantissent la liberté d’expression», écrit l’élu des Yvelines, pas vraiment réputé pour son art de la nuance, dans un communiqué.
«Dans un monde devenu totalement transnational, sans frontières, il faut désormais que l’on sache que les assassins islamistes sont une cinquième colonne présente dans toutes les banlieues d’Europe», poursuit l’élu, notamment connu pour ses positions tranchées sur la peine de mort, qu’il souhaiterait réhabiliter pour les auteurs d’actes terroristes.
L’élu réclame de «tirer toutes les conséquences» de ce meurtre, «sur le plan juridique, au regard de la nationalité et des procédures de déchéance, mais aussi sur le plan des dérives communautaires qui ne peuvent plus être tolérées».
«Regardons les réalités en face, sinon le pire demain est à redouter, c’est la guerre civile qui nous attend» […]